Murielle Saurel

S’invitant à Leucate en vacances d’été
Pour goûter le soleil de méditerranée
La famille Lorraine y trouve un grand bonheur
Et devient un refuge a de plus tristes heures.

Atteinte par le froid qui brise ses parents
Dans la perplexité, l’adolescente apprend
À libérer son cœur à travers le dessin
Faisant chanter pour nous les couleurs du matin.

Un talent s’insinue sous les coups de crayons
Mais la voix maternelle interrompt l’éclosion
Conseillant à Murielle un métier de coiffeuse
Pour une profession plus rentable et sérieuse

Rentrée au CFA, elle suit des études
Mais la mort de son père ébranle sa quiétude
La laissant démunie devant tant de richesse
Elle prend le pinceau et la toile caresse.

Elle cherche très vite après quelques peintures
À démarquer son style ouvert sur la nature
Quand un amas de bois échoué sur la plage
Lui offre la matière à de nouveaux voyages

L’esprit d’innovation de cette voyageuse
Ne cesse de fournir à son âme rêveuse
De quoi nous enchanter au gré de sa palette
Avec tant d’émotion qui chavire nos têtes

Muse au cœur si sensible boussole de ses mains
Murielle nous promet de merveilleux chemins
Mêlant tout à la fois couleur et sentiment
Mais atteignant toujours un grand enchantement.